Actualités diététiques


PNNS 4 (Plan National Nutrition Santé) :nouvelles recommandations

PNNS-4-nouvelles-recommandations-alimentaires-nutritionnelles-repères-2019-420x1024


Nouvelles recommandations concernant les produits laitiers, la viande et les céréales


Le Haut conseil de la santé publique (HCSP) vient d’actualiser les repères alimentaires du Programme national nutrition santé pour la période 2017-2021. 

La préconisation de consommation de produits laitiers est ramenée à 2 par jour. Jusqu’ici, le PNNS préconisait 3 laitages par jour et les recommandations étaient même de 4 par jour pour les enfants, les adolescents et les personnes âgées.

Le PNNS conseillait jusqu’ici « de consommer de la viande, du poisson ou des œufs, 1 à 2 fois par jour ». Dans la mise à jour, 3 catégories sont créées : viande et volailles, poisson et fruits de mer, charcuterie. Concernant la viande, le HCSP propose de « limiter la consommation de viande rouge et de privilégier la consommation de volaille ». Pour la viande rouge, il est donc logiquement conseillé de ne pas dépasser 500 g par semaine. Il est également recommandé de limiter la consommation de charcuterie. Les œufs disparaissent des recommandations. Pour le HCSP, ils font partis des aliments pour lesquels « aucun argument scientifique ne permet d’établir un repère ou une limite de consommation particulière ».

Autre sujet : les féculents, en particulier produits céréaliers. Jusqu’ici, il était conseillé par le PNNS d’en manger « à chaque repas et selon l’appétit ». Dans la nouvelle version officielle, il est simplement dit que les produits céréaliers devraient être consommés « tous les jours, en privilégiant les produits complets ou peu raffinés par rapport aux produits raffinés ». Les légumineuses à raison d’«au moins 2 fois par semaine» font leur apparition dans les nouveaux conseils officiels.

Pour les fruits et légumes, pas de changement pour le prochain PNNS : au moins 5 par jour. Pour ces trois catégories, le PNNS recommande de privilégier « des modes de production diminuant l’exposition aux pesticides ».

Pour les matières grasses ajoutées, jusqu’alors le PNNS conseillait « les huiles végétales et notamment l’huile de colza, d’olive et de tournesol ». Dans les nouvelles recommandations officielles, le tournesol disparaît. Comme c'est le cas pour l'huile de maïs et l'huile de péin de raisin (2 huiles non citées dans le document HCSP), il s'agit d'une huile très déséquilibrée (trop d'oméga-6 pro-inflammatoires).

Source : lanutrition.fr 

Le risque d’'accident vasculaire cérébral et de démence serait trois fois plus élevé chez ceux qui boivent une canette de soda light par jour.

Dans une nouvelle étude parue dans la revue Stroke, des chercheurs américains ont étudié le lien entre la consommation de soda et le risque d’AVC ou de démence. Ils ont suivi 2.888 personnes de plus de 45 ans pour le risque d’AVC et 1.484 personnes de plus de 60 ans pour le risque de démence. Les participants faisaient partie de la Framingham Heart Study et ont répondu à des questions sur leur alimentation, entre 1991 et 2001. Il y a eu 97 AVC (dont 82 ischémiques) et 81 nouvelles démences (dont 63 cas de maladies d’Alzheimer).

Ceux qui consommaient au moins une canette de boisson light par jour avaient 2,96 fois plus de risque de faire un AVC ischémique et 2,89 fois plus de risque de maladie d’Alzheimer que ceux qui en buvaient moins d’une par semaine. Les chercheurs en concluent que qu'après avoir tenu compte de "l'âge, le sexe, l'éducation (pour l'analyse de la démence), l'apport calorique, la qualité du régime, l'activité physique et le tabagisme, une consommation cumulative récente et plus élevée de boissons gazeuses artificiellement sucrées était associée à un risque accru d'AVC ischémique, de démence de toutes causes et de maladie d'Alzheimer."

Cependant cette étude ne prouve pas de lien de cause à effet, mais seulement une association, car il s'agit d'une étude d’observation. Elle a aussi un certain nombre de faiblesses : en particulier, le statut socio-économique des participants n'est pas connu, et si les édulcorants sont en cause, tous n'ont pas le même mode d'action. "Le seul édulcorant clairement lié à des risques de troubles cognitifs, est l'aspartame (E 951), explique Anne-Laure Denans, docteur en pharmacie, auteure du Nouveau Guide des additifs."Mais d'autres édulcorants pourraient favoriser le diabète, comme l'acésulfame de potassium (E950) ou le cyclamate (E952), et cette maladie constitue un facteur de risque pour les AVC et Alzheimer."

Sodas allégés et AVC, un lien déjà connu

Une autre étude de 2011, effectuée par des chercheurs de l’université de Miami, va dans le même sens concernant le risque d’AVC. Dans le cadre de l’étude NOMAS (Northern Manhattan Study), les auteurs ont suivi 2.564 personnes âgées en moyenne de 69 ans afin d’évaluer la relation entre consommation de soda et AVC. Chaque participant a indiqué le type de soda qu’il boit et la fréquence des consommations. Résultat : en 9 ans de suivi, 559 personnes ont eu un AVC.  Les personnes qui buvaient du soda light tous les jours avaient 61 % de risques en plus d’AVC que celles qui n'en buvaient pas.

Source : lanutrition.fr 

Etiquetage alimentaire : le NUTRISCORE

Le ministère de la Santé a adopté cette nouvelle forme d’étiquetage simplifié pour les produits industriels (qui leur sera facultatif). Vous pouvez consulter l’article de 60 millions de consommateurs qui vous en dira davantage en cliquant ici.

Unknown

Source : lanutrition.fr 


© iMac 2015 - Retrouvez-nous sur notre page